Déontologie

de la Sophro-Analyse Intégrative®

LA SOPHRO-ANALYSE,  UN CADRE THERAPEUTIQUE CLAIR ET SECURISANT.

De notre point de vue, tout travail en psychothérapie nécessite un cadre clair et sécurisant qui favorise le processus de transformation, et ce d'autant plus que l'on rentre dans l'émotionnel et le corporel. L'un des principaux rôles d'un sophro-analyste est de créer un espace de confiance dans lequel la personne qu'il accompagne se sente disponible et en confiance pour déposer et transformer ce qui motive sa demande. Soyons clairs, le sophro-analytse n'est pas un "magicien" "surpuissant" dont le "savoir" va permettre à son consultant de "guérir" ! De même, à la notion de "relation d'aide" qui peut sous-entendre l'existence d'un "sauveur" , nous préfèrons l'idée d'une "relation aidante"! Ainsi, le sophro-analyste est cet accompagnateur bienveillant et stimulant permettant au sophro-analysé de trouver en lui les ressources intérieures pour désactiver les scénari récurrents qui lui sont préjudiciables. A une demande psychothérapeutique qui peut masquer l'attente d'un miracle venant du praticien, le sophro-analyste invite plutôt à  l'écoute de soi, à la prise de responsabilité tout en sécurisant le processus qui la favorise.

Ce cadre est d'autant plus indispensable que la Sophro-Analyse Intégrative® nous plonge nous conduit à développer notre observateur conscient et bienveillant pour explorer nos ressentis émotionnels et corporels. Poser les conditions de la confiance mutuelle permet à l'accompagné de "déposer" ses affects et ses croyances, sachant qu'il sera accuilli entièrement et sans jugement. Le transfert thérapeutique indispensable au travail, peut alors s'exprimer dans cette indispensable  sécurité dans laquelle il pourra se libérer.

De même, le praticien doit assumer la qualité de son contre-transfert. C'est à dire à ne pas laisser son histoire personnelle s'inviter en séance et risquer de troubler ainsi les cartes. Au-delà des compétences requises pour accompagner, le praticien est avant tout un humain. C'est avant tout de sa qualité d'Etre, de la qualité de son écoute active et attentive, de sa propre sensibilité dans l'exercice Sophro-Analyse Intégrative® et du miroir non inductif qu'il propose à la personne, dont dépend la pertinence de son accompagnement. Afin de favoriser l'épanouissement de l'accompagné et son autonomie, afin que le transfert ne devienne pas une source de co-dépendance mutuelle, il est donc nécessaire en tant que praticien, de veiller à la qualité de son contre-transfert. Il a donc l'obligation de travailler ses problématiques personnelles et de se faire superviser pour affiner son approche professionnelle. Une question de déontologie autant que d'équilibre personnel , et ce au service de tous les sophro-analysés comme de tous les sophro-analystes.

 LE CADRE DE LA SOPHRO-ANALYSE INTEGRATIVE®

- Le non-jugement et la bienveillance : le Sophro-Analyste s'engage à accueillir la réalité de l'accompagné sans jugement, avec bienveillance et sans complaisance, dans le respect total et l'autonomie de la personne.

- L'authenticité : le Sophro-Analyste et le Sophro-Analysé s'engage à une relation authentique fondée sur la confiance mutuelle. L'authenticité du Sophro-Analyste peut s'exprimer également par la verbalisation de ce qu'il ressent au contact des perceptions de l'accompagné. L'authenticité invite également à la verbalisation des non-dits.

- Le droit de dire NON : le Sophro-Analysé peut refuser un protocole ou une piste d'exploration que lui propose son thérapeute. Dans ce cas, le Sophro-Analyste et l'accompagné clarifient ensemble ce qui a motivé cette résistance. Ils peuvent "y revenir", ou pas.

- La confidentialité : le Sophro-Analyste s'engage à garder secret ce que l'accompagné lui confie. L'exception à cette règle est la supervision.

- L'absence de tout acte violent ou à caractère sexuel : L'accompagné est libre d'exprimer toute la gamme émotionnelle mais s'engage à ne pas commettre d'acte de violence. Le Sophro-Analyste s'engage à ne pas avoir de relation sexuelle ou de relation de séduction avec l'accompagné.

- La supervision : le sophro analyste praticien s'engage auprès de son accompagné à suivre des séances de supervision, et à le faire.

- La régularité : nous fixons avec l'accompagné la fréquence des séances à la quelle nous nous engageons mutuellement. Cela peut être une fois par semaine ou deux fois par mois en fonction de la demande exprimée et des moyens financiers de la personne.

- La durée des séances : Il s'agit de déterminer la durée qui convient le mieux à la demande de l'accompagné. Pour certains thérapeutes, c'est une heure, pour d'autre une heure trente ou deux. C'est par l'expérience que vous arriverez à déterminer l'espace qui vous semble le mieux adapté.

- Le tarif des séances : le prix doit être une donnée constante tout au long de la thérapie.

- Les conditions d'annulation : généralement, il est demandé d'annuler au moins 24 h ou 48 h à l'avance. A vous de déterminer si c'est 24 h ou 48 h avant. Ou plus selon votre posture. Dans le cas contraire, l'accompagné comme le Sophro-Analyste doit la séance. Vous avez les mêmes droits et les mêmes devoirs que la personne que vous accompagnez.

- La séance de clôture : une relation a un début, un milieu et une fin. Ouvrir une relation est beaucoup plus facile que d'y mettre fin. Car nous devons alors faire face à la personne que nous quittons. Bien souvent, il est plus facile de fuir, de ne plus donner de nouvelles que venir dire « j'arrête ». La demande d'une séance de clôture peut être à l'initiative du Sophro-Analyste ou du Sophro-Analysant. Elle permet de prendre le temps de se dire au revoir et d'exprimer ce qu'il reste à verbaliser pour être en paix avec soi et avec l'autre. Cette séance est très importante car elle permet d'affronter symboliquement la peur de la mort. En affrontant cette peur, l'accompagné réalise qu'il peut aimer et être aimé même quand on se quitte.

- Les « autres » pratiques et la SAI: le praticien en SAI fait de la SAI. Son cadre est donc celui propre à la SAI. Si le praticien exerce aussi d'autres disciplines (notamment énergétiques), il doit impérativement en informer son consultant avant. Aucune pratique autre que la SAI ne doit entrer dans le champ sophro-analytique d'un client sans que celui-ci n'en ait été informé et n'ait donné son accord préalable à son utilisation. Le cadre est alors redéfini. Ceci afin d'éviter tout abus de confiance et toute confusion entre la SAI et d'autres disciplines.


NB 1: Comme tout thérapeute, le Sophro-Analyste apprécie également sa capacité à accompagner une personne sur sa problématique. Il se limite au champ des névroses. Dans les cas de dépression nerveuse, il travaillera en lien avec le médecin, psychiatre traitant du sophro-analysant et veillera à adapter l'usage de ses outils. Enfin, il ne prend en charge aucune pathologie grave ou de type psychotique.

NB 2: Le sophro-analyste partage avec l'accompagné, les fondements théoriques de la sophro-analyse intégrative.

NB 3: Un Sophro-Analyste ne délivre pas de séance gratuite, exception faîtes des pratiques demandées en cours d'études et à des fins pédagogiques ( ex: training en sophro-relaxation). En revanche, il a toute liberté d'apporter en tant que bénévole,  ses services à des associations comme le font de nombreux praticiens ( personnes agées, grands malades, enfants en difficultés, détenus...).

NB 5 : La SAI et l'IESA ne sauraient être associés à la vente de produits aux vertues "thérapeutiques" ni à rien de ce "genre".

Les fédérations auxquelles l'IESA adhère et auxquelles peuvent s'affilier nos diplômés:
La Fisat & la Société Française de Sophrologie

 

 

LE CADRE, UN ENGAGEMENT MUTUEL
          
Ce cadre est à la fois une garantie individuelle pour le thérapeute et collective pour la profession parce qu'il nourrit sa légitimité.

Poser et respecter le cadre est indispensable au processus thérapeutique et à la déontologie de la sophro-analyse intégrative®. Pour que la relation soit thérapeutique, autrement dit qu'elle puisse pacifier les maux du cœur, elle a besoin d'un cadre clair. Sans cadre, les deux personnes ne connaissent pas les règles relationnelles à respecter. Elles n'ont pas de repères, pas de limites et donc pas de sécurité au sein de cette relation. D'autre part, une relation est comme un être vivant. Elle a besoin d'être nourrie régulièrement. En Sophro-Analyse Intégrative®, lors de la première séance nous demandons à l'accompagné ce qui le motive à consulter. Nous lui expliquons ensuite comment nous nous proposons de l'accompagner au travers de « l'outil » Sophro-Analyse Intégrative®. Puis, nous exposons le cadre qui nous semble le plus approprié pour favoriser le processus et la relation thérapeutiques.

Le cadre est un engagement moral mutuel entre le sophro-analyste et son accompagné. Le cadre suivant est défini pour les séances individuelles. Il est adaptable pour le travail en groupe dans lequel le cadre reste plus qu'essentiel.

LA SUPERVISION est obligatoire:
Cette supervision, qui s'ajoute à la nécessité de continuer son travail personnel, est avant tout individuelle.
Le SA peut aussi assister à des stages spécifiques de supervision de l'Institut.

La Superviseur est un praticien expérimenté ( 5ans et +) ayant forcément une bonne connaissance des concepts et mécanismes psychologiques et, si possible, de psychopathologie.
A noter que les praticiens supervisés et figurant comme tel sur l'annuaire, doivent fournir chaque année à l'IESA une attestation de leur thérapeuthe ( SA ou "psy") pour 8 supervisions individuelles ou 5 plus une supervision de groupe d'un week-end (auprès de l'IESA ou d'une autre organisation référente).

 

 

 

 


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